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17.02.2012: Remplacement de Oxy-Gen par WebTrees pour la gestion de la généalogie de Chérence.

19.01.2012: Mise en ligne de la version 1.0 de ces pages.

11.12.2011: La généalogie de Chérence est mise en ligne sous Oxy-Gen.

10.12.2011: Mise en ligne de l'album photos.

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Chérence au passé...

Blason de Chérence

Un relevé exhaustif des actes des registres paroissiaux et de l'état-civil ancien de Chérence m'a permis de reconstituer les familles du village depuis 1592. Ces pages vous dévoilent quelques aspects du passé de notre village, révélé par la consultation et la compilation des actes des registres de la collection communale.

En langage héraldique, les armes de Chérence se blasonnent ainsi:
écartelé: au premier et au quatrième de gueules semé de fleurs de lys d'argent, au deuxième et au troisième d'argent à la tour crénelée de cinq pièces de gueules, maçonnée de sable, ouverte et ajourée du champ

Ce blason est une association des armes de l'abbaye du Bec Hellouin (Eure), premier propriétaire des terres, et de la tour de Chérence (fief qui appartenait à la famille de Mornay). Source: L'armorial des communes du Val d'Oise, Jean-Paul de Gassowski.

Avant la Révolution, Chérence dépendait:

  • de la généralité de Rouen,
  • du Parlement de Paris,
  • du bailliage de Magny,
  • du diocèse de Rouen

A partir de 1789, Chérence fut rattaché:

  • à l'élection de Chaumont et Magny (1789),
  • au district de Mantes (1790),
  • au canton de La Roche Guyon (1790),
  • à l'arrondissement de Mantes (1800),
  • au canton de Magny (1800)

Le hameau de Bézu

Au nord-ouest du village, quelques habitations constituaient depuis fort longtemps le hameau de Bézu rattaché à Chérence. En effet, Bézu est apparemment très ancien : il est cité en 750 dans un diplôme de Pépin le Bref comme relevant du domaine de l'abbaye de Saint-Denis depuis 716.
Au recensement de 1876, Bézu comptait encore 3 habitants et le hameau est même resté habité jusqu'aux années 1950.
Aujourd'hui, toutes ses maisons sont en ruines et elles ont été complétement envahies par la végétation.

Un dolmen, aujourd'hui disparu, a été découvert en 1834 à environ 400 mètres du hameau. Entre 1870 et 1875 sur la demande d'Alphonse CACHOT de Chantemesle et afin de faciliter les travaux agricoles, le carrier BOUCHER a retiré et réutilisé les huit dalles carrées de 2,30 mètres de côté qui constituaient ce mégalithe.

En septembre 1834, le docteur Basserre, de La Roche Guyon, M. de Vincent et moi, nous fîmes fouiller au hameau de Bézu, commune de Chérence, un hypogée, connu dans le pays pour un tombeau antique: cette fouille a amené la découverte d’un caveau qui rappelle tout-à-fait celui d'Epône, et qui a dû, comme ce dernier, servir de sépulture à des guerriers gaulois, tués dans un combat. Ce tombeau avait 2 mètres 33 centimètres de largeur et de profondeur, 9 mètres de longueur; huit énormes pierres de 2 mètres 33 centimètres de hauteur comme de largeur, de 33 centimètres d’épaisseur en formaient l’enceinte ; ces pierres brutes, debout, donnaient à cette fosse sépulcrale une sorte de grandeur sauvage qui nous frappa, et nous inspira, pour ainsi dire, un recueillement religieux. Le fond du tombeau était pavé en pierres plates, sur lesquelles reposait une couche épaisse d’ossemens que recouvraient d’autres pierres plates, encore plus larges et quatre pieds environ de terre sablonneuse. Une partie de ce tombeau avait déjà été fouillée; mais dans la partie où la terre n’avait point encore été remuée, nous découvrîmes les restes de quinze squelettes environ; et au milieu de ces ossemens, presque réduits en poussière, des dents d’hommes, d’enfans, de porcs et de lapins; des débris de poterie fort grossière tout-à-fait semblable à celle de l'hypogée d'Epône; des coquillages, du charbon, un os de fémur travaillé percé de neuf trous ; deux os aiguisés comme des armures de flèches, et des fragmens en silex taillés et tranchans. Le nom du lieu, Bézu, qui signifie en langue celtique (Bez) sépulcre, a été pour nous comme une inscription qui nous a servi à reconnaître dans cet hypogée un antique tombeau de nos pères. - Armand Cassan, sous préfet de l'arrondissement de Mantes

En fait, l’hypogée fouillé par Armand Cassan était de beaucoup antérieur à l’époque gauloise. Il s'agissait d'un dolmen datant de l’époque de la pierre polie.

Sources Gallica: Inventaire des mégalithes de la France, Région parisienne, vol.4, CNRS, 1975 - Antiquités gauloises et gallo-romaines de l'arrondissement de Mantes, A. Cassan, Mantes, 1835

A propos d'état-civil

Registre paroissial

L’état-civil est d'abord placé sous la responsabilité de l’Eglise

En France, le plus ancien registre d’état-civil connu est le registre paroissial de Givry qui remonte jusqu’à 1303. C’est l'ordonnance de Villers-Cotterêts, loi édictée par François Ier en 1539, qui rend obligatoire la tenue des registres des baptêmes et des sépultures. Il s'agit du plus ancien texte encore appliqué en France. A partir de cette date, les actes d’état-civil seront progressivement rédigés et conservés par les autorités religieuses dans des registres paroissiaux de baptêmes, mariages et sépultures.

L’état-civil actuel est sous la responsabilité de l’Etat

Après la Révolution et dans chaque commune, les actes de naissances, mariages et décès sont inscrits dans des registres d’état-civil placés sous la responsabilité du maire. Au fil du temps, les actes enregistrés seront enrichis par des informations complémentaires (âges, professions, liens de parenté, mentions marginales).

Les sources de l’état-civil de Chérence

Le plus ancien registre d’état-civil disponible à la mairie de Chérence est un registre paroissial qui commence en 1592. Il faut préciser que Haute-Isle est alors rattachée à la paroisse de Chérence et qu’elle le restera jusqu'en 1670. Les registres de naissances, mariages et décès gérés par les représentants de la commune débutent en 1793. Malheureusement, les actes de 1781 à 1792 sont manquants dans la collection communale. Pour trouver les actes de cette période, les registres disponibles aux Archives Départementales du Val d’Oise ont été exploités (RP 1748-1791 cote 3E47/4). Mais les actes de l'année 1792 restent manquants.

Le premier registre paroissial de la collection communale a été ouvert en 1592 par Jean Seheult, prêtre curé de Saint-Denis de Chérence. Ce registre s’arrête en mai 1644.

Le registre suivant a été créé en juillet 1644 par Antoine Tolmer, prêtre curé de Chérence. Il est clos en 1673. On note que les actes de 1669 sont signés par un curé dénommé Fortin. Les premières signatures des individus cités dans les actes apparaissent en 1668 dans un acte de baptême. Ce sont celles de Pierre Damours et de Radegonde Boucher, respectivement parrain et marraine de Pierre Damours, baptisé le 19 janvier 1668.

On trouve à la suite de ce registre quelques pages isolées pour des actes de 1674 et 1675 qui sont signés d’un curé dénommé Esmery.

Un nouveau registre est ouvert le 1er janvier 1676 par Charles Fortin, prêtre curé et le premier acte enregistré à cette date est celui de l’inhumation de Noël Esmery, prêtre curé. De 1676 à 1688, les actes seront alternativement signés par Charles Fortin, François Renou et Aubry. A partir de 1689, c’est Jean de Villerval, curé de Chérence qui signe les actes jusqu’en 1701. Les actes sont signés ensuite Louis de France ou Petit.

Pour reconstituer les familles de Chérence, 8.593 actes ont été exploités sur la période 1592-1936 ; dont 3.960 actes de naissances/baptêmes, 1.076 actes de mariages, 38 actes de divorce et 3.519 actes de décès/sépultures.